Mais des grumes décidément très petites avec beaucoup de millerand mais aussi de très belles grappes compactes comme le prouvait le tri très faible de 5%. Peu de pigeages, deux à trois seulement, pour ne pas surextraire, par contre des remontages quotidiens sur le chapeau.

Et puis un joli signe, des parfums très précoces : la violette sur les vendanges entières et la framboise sur les autres.

Quant aux blancs, ils étaient plutôt sur des arômes floraux intenses. L’élevage plus que, jamais fut minutieux : un grand soin pour ces petites merveilles précieuses et rares, fruits d’une nature bouleversée. Inédit, la proportion de bois de Cîteaux est passée de 80 à 90% avec un tiers de fûts neuf. La fameuse « malo » était déjà terminée fin décembre. Les mises en bouteille ont suivi le calendrier traditionnel : en juillet avec le Bourgogne Terres de Famille (rouge) toujours le premier. Pour la première fois nous avons, à la demande de nos clients restaurateurs, embouteillé des magnums pour servir le vin au verre.




Un millésime d’exception !

Très fruité et très élégant, des vins intenses et structurés, blancs comme rouges.

Les blancs sont sur les arômes de poire, pomme, pêche, avec une énergie et une force particulièrement remarquable, voire des notes salines en fin de bouche.

Avec de telles peaux épaisses les rouges sont intenses, une robe violette dense, un bouquet précis et fruité et floral sur une belle minéralité. Une structure imposante mais délicate, une longueur déroutante.