Le climat Bel Air s’étendait de façon beaucoup plus vaste sur le haut de la Côte. Une large partie est encore classée mais non plantée. Des bois ont en effet été créés ici à la fin du XIXe siècle, notamment pour protéger la vigne des vents froids et du gel.
Il y a une centaine d’années, on parlait même du Château Bel Air, tant il dominait les Grands Crus. Bel Air indique un lieu où l’on jouit d’un air plus pur qu’ailleurs. On disait jadis, à Gevrey-Chambertin, qu’on allait “prendre le bon air” quand on montait sur la Côte...
Dans son ouvrage sur le Chambertin, Jean-François Bazin écrit que “Bel Air était tout à fait digne d’un classement en grand cru lors des années 1930”. Il fallait pour cela être limitrophe du Chambertin. C’est ici le cas. Bel Air touche le Clos de Bèze et partage un terroir identique, une situation analogue à la partie haute des Ruchottes-Chambertin.