La “montagne” de Beaune domine la ville du haut de ses 359 mètres d’altitude. Les vergers et les bois se mêlent aux vignes en un lieu champêtre où quelques maisons profitent du panorama offert par la vallée de la Saône, le Jura et les Alpes. C’est là que se réunissaient dans l’ancien temps les républicains sous la Monarchie et l’Empire...
Les Pierres Blanches évoquent les laves calcaires, ces dalles plates à fleur de sol dont on couvrait jadis les maisons et dont on coiffe aujourd’hui encore les murs des clos. Sur la “montagne” bien exposée, ces pierres formées d’un calcaire très blanc sont encore blanchies par le soleil qui les caresse du levant jusqu’au midi. Il s’agit d’un très ancien lieu-dit, cité dès 1258 dans le Martyrologe de Beaune : In Monte Lapidi albi (sur la colline des pierres blanches).
L’appellation communale Côte de Beaune concerne uniquement les vins rouges et blancs de l’appellation Beaune, sur 52 hectares. Le nom du climat, comme c’est le cas ici, peut accompagner les mots Côte de Beaune. Cette A.O.C. ne doit pas être confondue ni avec l’A.O.C. Côte de Beaune-Villages ni avec l’A.O.C. Hautes Côtes de Beaune, également communale mais exclusivement en rouge, présente sur les communes de Ladoix aux Maranges.
Sur le territoire communal de Beaune, la capitale du vin de Bourgogne, ce climat occupe le balcon supérieur du coteau entre Savigny-lès-Beaune et la “montagne” de Beaune. Excellente situation à mi-coteau puisque tout à côté se trouve le Mont-Batois où les viticulteurs de la Côte-d’Or pratiquent leurs recherches (sélection des cépages, modes de culture). Juste au-dessous sur le coteau s’étendent les fameuses Bressandes, l’un des meilleurs Premiers Crus de Beaune.